Charrettes remplies d’oranges, de graines grillées femmes venues de l’Anti-Atlas pour vendre leurs paniers, conteurs, musiciens, danseurs, écrivains publics devant leur parapluie noir, diseurs de bonne aventure, vendeurs de potions, guérisseurs, apothicaires offrent le spectacle hallucinant d’une journée comme une autre. Puis les baladins cèdent la place aux gargotiers. Les becs d’acétylène s’allument tour à tour. Alors, dans la nuit étoilée, la lune remplit sa vraie vocation : celle d’être la mille et unième lanterne de la place Jamaa el Fna.
Le soleil illumine Marrakech
Ses rayons éclairent le marbre rose des fontaines, envahissent les cours carrelées, font miroiter les magnifiques zelliges, réchauffent les couleurs turquoises, vertes, blanches des mosaïques, se perdent dans les stucs du Palais de la Bahia et Dar Si Saïd, aujourd’hui musée renfermant la quintessence des arts marocains.
Ce légendaire soleil de Marrakech ajoute encore, par contraste, à la froide beauté des tombeaux saadiens. Il illumine les vestiges du palais et Badii et parfois, superbe mirage, le visiteur ébloui voit scintiller ces richesses passées, l’or, le marbre, l’onyx, troqués contre leur poids en sucre par Ahmed el Mansour (1578-1603) le plus illustre des souverains saadiens.
A l’extérieur des remparts ocres, rupture de rythme, changement de couleurs, Bruissement de vent dans les feuilles, gazouillis des oiseaux, senteurs enivrantes de jasmins et chèvrefeuilles, parfum tenace des célèbres rosiers de Marrakech, ici la nature est un havre de paix, de beauté, de recueillement. Sans doute est-elle reconnaissante à l’homme de l’abreuver depuis de canalisations, de puits et de captages de sources. 13 000 ha de verdure, 180 000 palmiers, un golf prestigieux, c’est la célèbre Palmeraie de Marrakech. Plus loin, derrière le Palais Royal, s’étendent les vergers de l’Agdal où se déroulent des fêtes somptueuses. Au gré des saisons, les arbres se chargent de fruits divins, aussi beaux qu’exquis, oranges, figues, grenades, olives…
Près de Bâb Doukkala, voici le jardin Majorelle où foisonnent bambous géants, yuccas, papyrus, palmiers, bananiers, cyprès, philodendrons, d’extraordinaires cactées dont les couleurs naturelles tranchent picturalement avec la façade bleu dur la villa.
Le soleil illumine Marrakech
Ses rayons éclairent le marbre rose des fontaines, envahissent les cours carrelées, font miroiter les magnifiques zelliges, réchauffent les couleurs turquoises, vertes, blanches des mosaïques, se perdent dans les stucs du Palais de la Bahia et Dar Si Saïd, aujourd’hui musée renfermant la quintessence des arts marocains.
Ce légendaire soleil de Marrakech ajoute encore, par contraste, à la froide beauté des tombeaux saadiens. Il illumine les vestiges du palais et Badii et parfois, superbe mirage, le visiteur ébloui voit scintiller ces richesses passées, l’or, le marbre, l’onyx, troqués contre leur poids en sucre par Ahmed el Mansour (1578-1603) le plus illustre des souverains saadiens.
A l’extérieur des remparts ocres, rupture de rythme, changement de couleurs, Bruissement de vent dans les feuilles, gazouillis des oiseaux, senteurs enivrantes de jasmins et chèvrefeuilles, parfum tenace des célèbres rosiers de Marrakech, ici la nature est un havre de paix, de beauté, de recueillement. Sans doute est-elle reconnaissante à l’homme de l’abreuver depuis de canalisations, de puits et de captages de sources. 13 000 ha de verdure, 180 000 palmiers, un golf prestigieux, c’est la célèbre Palmeraie de Marrakech. Plus loin, derrière le Palais Royal, s’étendent les vergers de l’Agdal où se déroulent des fêtes somptueuses. Au gré des saisons, les arbres se chargent de fruits divins, aussi beaux qu’exquis, oranges, figues, grenades, olives…
Près de Bâb Doukkala, voici le jardin Majorelle où foisonnent bambous géants, yuccas, papyrus, palmiers, bananiers, cyprès, philodendrons, d’extraordinaires cactées dont les couleurs naturelles tranchent picturalement avec la façade bleu dur la villa.